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BPCO et sommeil : corrélation entre troubles du sommeil et sévérité de la BPCO - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.336 
S. Jrad , I. Bachouch, C. Habbouria, N. Belloumi, F. Chermiti, S. Fenniche
 Service de pneumologie 4, hôpital Abderahmen-Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est fréquemment associée à des troubles du sommeil. Selon le questionnaire PSQI (Pittsburgh Quality Index), plus de 70 % des patients BPCO auraient des troubles du sommeil.

Méthodes

Étude transversale sur une période de six mois (de janvier à juin 2019) portant sur des patients suivis pour une BPCO. Nous avons inclus des patients ayant une BPCO confirmée, suivis depuis une année au moins et n’ayant pas d’antécédents de pathologie psychiatrique. Nous avons utilisé le questionnaire PSQI au cours de la consultation de contrôle à distance de toute exacerbation aiguë.

Résultats

Au total, 50 patients ont répondu au questionnaire PSQI. Tous les patients étaient de sexe masculin. La moyenne d’âge était de 66,8 ans. La BPCO était classée : GOLD A (14 %), GOLD B (48 %), GOLD C (2 %) et GOLD D (36 %). Dans 54 % des cas, les patients avaient une latence d’endormissement supérieure à 30minutes. Dans 34 % des cas, les patients avaient une efficacité du sommeil inférieure à 75 %. Vingt-deux patients (44 %) avaient des réveils nocturnes fréquents. La moitié des patients avaient rapporté un retentissement sur l’activité au cours de la journée. Dans 36 % des cas, les patients avaient un score global supérieur à 5 témoignant d’une mauvaise qualité du sommeil. La mauvaise qualité du sommeil était associée à un trouble ventilatoire obstructif sévère à très sévère (p=0,06), à une BPCO GOLD C et D (p=0,001) et au phénotype exacerbateur fréquent (p=0,001). En étude multivariée, la BPCO GOLD C et D était un facteur indépendant, associé à une mauvaise qualité du sommeil (OR=10,24).

Conclusion

Selon nos résultats, les troubles du sommeil rapportés par les patients BPCO étaient fréquents et multiples. Ils étaient associés à la sévérité de la BPCO. Nous recommandons ainsi le questionnaire PSQI comme moyen simple pour la détection de ces troubles afin d’améliorer la qualité de vie de ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 196-197 - janvier 2023 Retour au numéro
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